Description de l’enjeu
Que ce soit pour la baignade, la navigation de plaisance, ou encore pour la pêche, il est important de connaître la qualité de l’eau avant de s’adonner aux différentes activités récréatives. Dans une optique de santé publique et d’approvisionnement en eau potable, il est primordial d’assurer le maintien d’une bonne qualité de l’eau.
Contamination de l’eau de surface et de l’eau souterraine
Différents contaminants peuvent altérer la qualité de l’eau , comme la présence de polluants et bactéries dont les coliformes fécaux, les matières en suspension, les fleurs de cyanobactéries et des concentrations élevées en phosphore ou en azote. Différents contaminants comme les pesticides ou les métaux lourds peuvent aussi être présents.
Aperçu sur le territoire d’Abrinord
Lacs
Plusieurs programmes permettent de suivre la qualité de l’eau de surface sur le territoire d’Abrinord. Pour les lacs, ce sont deux réseaux gérés par le MELCC qui ont permis d’acquérir des données sur la qualité de l’eau de certains lacs : le Réseau sentinelle (5 lacs suivis de 2001 à 2011) et le Réseau de surveillance volontaire des lacs (146 lacs suivis entre 2004 et 2019). D’autres programmes permettent de suivre la qualité des lacs, comme le programme Bleu Laurentides du Conseil régional de l’environnement ou encore des programmes municipaux.
Rivières
Plusieurs programmes permettent également de suivre la qualité de l’eau des cours d’eau du territoire. Le MELCC maintient un réseau de surveillance des principales rivières du Québec, le Réseau-rivières. 5 stations ont été suivies sont suivies depuis plusieurs années, dont 2 à l’année longue. Abrinord, pour sa part, met en oeuvre le Programme de suivi de la qualité des cours d’eau depuis 2010, via lequel de 23 à 62 stations ont été échantillonnées chaque année. De manière générale, on remarque une diminution de qualité des cours d’eau de l’amont vers l’aval et il est généralement possible de mettre en relation la qualité de l’eau et l’utilisation du sol dans l’aire de drainage des stations.
Eaux souterraines
Depuis avril 2018, l’Université du Québec à Montréal a entrepris une étude pour acquérir des connaissances sur les eaux souterraines dans la zone Laurentides-Les Moulins, couvrant une superficie de 11 150 km2 et recoupant 6 municipalités régionales de comté de 4 organismes de bassins versants. Le Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines permettra de dresser un portrait réaliste et concret de la ressource en eaux souterraines.
Problématiques pouvant être associées :
- Eutrophisation / présence de cyanobactéries
- Problèmes d’approvisionnement en eau potable
- Problème d’envasement, de sédimentation et/ou de comblement
- Conflits d’usage
- Perte de liens culturels, patrimoniaux et/ou du sentiment d’appartenance
- Perte de jouissance
- Risque d’infection et de contamination des personnes pratiquant des activités aquatiques
- Augmentation des coups de traitement de l’usine de filtration des eaux
- Dégradation ou perte d’habitat faunique
- Perte de biodiversité
Solutions :
- Investigation afin de trouver les sources de contamination
- Contrôle et mise à jour des équipements d’assainissement des eaux : mettre à jour le DOMAEU (MELCC, 2021)
- Installation d’infrastructures de gestion des eaux pluviales
- Zones de biorétention à proximité des plans d’eau (bandes riveraines, bassins de sédimentation, etc.)
- Utilisation de produits ménagers naturels sans phosphate
- Évolution vers des pratiques d’agriculture durable ou biologique (Fleury, 2011)
Fleury, P. (2011). Chapitre 8. Agriculture biologique et qualité de l’eau. Agriculture biologique et environnement, Des enjeux convergents, 131‑152.
Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MELCC). (2021). Description d’un ouvrage municipal d’assainissement des eaux usées (DOMAEU)—Guide de rédaction (p. 62). Gouvernement du Québec.
Eaux usées
Les eaux usées domestiques et industrielles peuvent contenir une panoplie de polluants :
- Détergents, solvants, graisses
- Matières organiques azotés et en germes fécaux
- Produits toxiques, solvants, métaux lourds, micropolluant organiques, hydrocarbures
- Toutes matières résiduelles
Les conséquences de déversements d’eaux usées sont les suivantes :
- Dégradation de la qualité de l’eau
- Impossibilité de pratiquer des activités aquatiques
- Dégradation des habitats aquatiques
- Augmentation du coût de traitement de l’eau aux usines de filtration
Aperçu de la problématique sur le territoire d’Abrinord
Les contaminations d’origine agricole et domestique (eaux usées) constituent les causes les plus plausibles du problème de concentrations élevées de microorganismes dans les eaux de la ZGIE. Sur le Plateau laurentien, où les activités agricoles sont plus limitées, voire inexistantes, la gestion des eaux domestiques constitue certainement la principale cause du problème. Cette source de contamination peut être subdivisée en quatre volets, dont la contribution relative est difficile à déterminer : les mauvais raccordements aux systèmes d’égouts, les rejets des stations d’épuration, les débordements des ouvrages de surverse, ainsi que les rejets provenant des installations septiques individuelles désuètes. En effet, selon les résultats du Programme d’aide à la prévention des algues bleu-vert (PAPA), plus du tiers des installations septiques des Laurentides pourraient être la source de contamination pour les plans d’eau.
Solutions :
- En milieu industriel, les responsables doivent s’assurer de traiter leurs eaux avant de la rediriger vers les réseaux de collecte municipale
- Laver l’automobile au lave auto pour récupérer les polluants et utiliser moins d’eau
- Entretenir et mettre aux normes les fosses septiques
- Réduire l’apport des eaux de pluie dans le réseau de traitement des eaux usées
- Réduire la consommation d’eau et donc l’eau rejetée dans les égouts
- Trier efficacement les déchets et ne rien rejeter dans les égouts
Eau usées
Les eaux usées domestiques et industrielles peuvent contenir une panoplie de polluants :
- Détergents, solvants, graisses
- Matières organiques azotés et en germes fécaux
- Produits toxiques, solvants, métaux lourds, micropolluant organiques, hydrocarbures
- Toutes matières résiduelles
Les conséquences de déversements d’eaux usées sont les suivantes :
- Dégradation de la qualité de l’eau
- Impossibilité de pratiquer des activités aquatiques
- Dégradation des habitats aquatiques
- Augmentation du coût de traitement de l’eau aux usines de filtration
Aperçu de la problématique sur le territoire d’Abrinord
Les contaminations d’origine agricole et domestique (eaux usées) constituent les causes les plus plausibles du problème de concentrations élevées de microorganismes dans les eaux de la ZGIE. Sur le Plateau laurentien, où les activités agricoles sont plus limitées, voire inexistantes, la gestion des eaux domestiques constitue certainement la principale cause du problème. Cette source de contamination peut être subdivisée en quatre volets, dont la contribution relative est difficile à déterminer : les mauvais raccordements aux systèmes d’égouts, les rejets des stations d’épuration, les débordements des ouvrages de surverse, ainsi que les rejets provenant des installations septiques individuelles désuètes. En effet, selon les résultats du Programme d’aide à la prévention des algues bleu-vert (PAPA), plus du tiers des installations septiques des Laurentides pourraient être la source de contamination pour les plans d’eau.
Solutions :
- En milieu industriel, les responsables doivent s’assurer de traiter leurs eaux avant de la rediriger vers les réseaux de collecte municipale
- Laver l’automobile au lave auto pour récupérer les polluants et utiliser moins d’eau
- Entretenir et mettre aux normes les fosses septiques
- Réduire l’apport des eaux de pluie dans le réseau de traitement des eaux usées
- Réduire la consommation d’eau et donc l’eau rejetée dans les égouts
- Trier efficacement les déchets et ne rien rejeter dans les égouts